Notre région : Le Marais breton vendéen
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Flanqué de deux golfs séparés par un promontoire rocheux, le Marais breton-vendée englobe deux espaces : le marais de Bouin au nord et le marais de Monts au sud.
Le marais de Bouin, protégé de la mer par des polders est consacré à l'élevage d'animaux aquatiques ? et de coquillages. Le marais de Monts, protégé de la mer par des dunes plantées de pins, est couvert de cultures et de prairies d'élevage.
Sillonné de ruisseaux et de jolies routes plantées de tamaris et d'arbustes, habillé de charmantes fermes basses aux murs de pisé blanchis coiffées d'une toiture de roseaux, le Marais breton-vendée se colore au gré des saisons... De la blancheur des eaux stagnantes en hiver jusqu'au jaune "paillasson" des mois de sécheresses en passant par le vert des prairies au printemps, c'est une palette de couleurs qui se décline...
Au centre de l'île de Noirmoutier règnent les marais salants. Au sud, c'est un paysage de dunes sablonneuses couvertes de chênes verts et de mimosas qui domine. Dans le reste de l'île, on pratique l'élevage des bovins, la culture de la pomme de terre, l'élevage des huîtres et des moules et surtout la pêche : merluchons, soles, lieus, homards, araignées, langoustes ou crabes...
L'île d'Yeu, ce gros "rocher" granitique aux doux escarpements est l'île de l'Atlantique la plus lointaine du continent. Alternant criques sablonneuses et côte rocheuse, elle offre des sites merveilleux à découvrir à bicyclette car les véhicules à moteur sont interdits... Landes nues battues par les vents, jolies maisons blanches fleuries de roses trémières, de camélias ou de lauriers-roses, cultures de primeurs et élevage d'ovins côtoient les vestiges d'une occupation humaine millénaire : dolmens, menhirs, et cairns...
Le pays possède quelques belles curiosités : châteaux surprenants, jolie forteresse de La Garnache, superbes villages, magnifiques églises dont certaines églises romanes, charmants moulins, ports ostréicoles typiques avec leurs pontons, leurs pêcheries, leurs fouillis de mâts...
Pour la petite histoire, dans La terre qui meurt, René Bazin, évoque l'exode rural qui frappa le marais de Monts.
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